Noli me tangere

Sub-conscience, photoplastique & surréalisme

«Noli me tangere» « Ne me touche pas » ou « ne me retiens pas » seraient les mots prononcés par Jésus à Marie lors de sa sortie du tombeau lui faisant ainsi comprendre qu’il avait changé de tessiture changeant ainsi la forme de leur amour.

Ici, ce récit parle de l’Amour (« A » majuscule), cet idéal qui ne peut s’exprimer que dans la liberté et le Don de soi. C’est aimer « la main ouverte », sans volonté de possession, sans manipulation.

C’est l’Amour mû par l’envie plus que par le besoin de l’autre, celui de la complétude des corps, des âmes et des esprits lorsque le féminin (l’Eve symbolique) et le masculin (l’Adam symbolique) sont ensembles, retrouvés, réunifiés, réconciliés dans leur androgyne humanité originelle, intime, secrète, pleine et entière ; celle d’avant la morsure, celle d’avant la chute.

Dans le domaine irréconciliable de la surréalité, l’homme privilégié ne peut être que la proie gracieuse de sa dévorante raison de vivre : l’amour.

René Char

Ordo ab Chao #02

 

Les œuvres présentées ici ne sont que la première moitié de ce qu’elles représentent, la première étape de leur Voyage, une proposition.

Votre regard est la seconde étape de ce chemin.

Ainsi c’est soi-même que l’Art nous propose de rencontrer par delà tout dogme matériel, intellectuel ou spirituel. C’est son espérance.

L’Art ne propose pas  un « savoir » auquel se relier, mais murmure la liberté de la « Connaissance » déjà présente en nous. La libérer est mon espoir.