Déraison sans oraison… vil or… Passion en [pavois]… chariot de feu aux joues rougissantes… [lit sans cieux] où souffle l’ardent tonitruant… ô bourreau aux [six lances].
[Malin] sait-il où perdre contrôle afflige si ce n’est sur les rives de l’improbable été? Nus sur la berge où salamandres assassines fument nos orgueils d’albatros putréfiés, callosités, étreintes perverses, enfin le [mors] nés.
Plus rien que pure envie, [en vit] triomphant glaise, l’alibi [Do] exprime son [Là], lasse et languissante aphonie, plus rien ne vit dans ce désert atone que mâles craie blanche sur l’ardoise vitriolés d’un [toit] en jachère, le [ciré] du [Breton] suspendu en [patère] dégoulinant sa tristesse.
Muse idéale, solitude de zombie en pied de stale où jus ment. Est-ce Amour qu’exiger autant que les sphères insupportent? Dans le jour sans faim, devant l’omble chevalier, héraut muet transit d’effroi, passe lance, plateau et coupe sans [mot dire]… Du [profond dys] le mat d’hier sombre… immaculé… Précieuse arcane sans nom, rase, coupe afin [qu’en vit] repousse de l’envers du [pend dû], ce Fou au séant décharné semant à la taire ses précieux trente [deux niés].
C’est du Voyage qu’il s’agît en fait. Quitter le sol en proie aux luttes chthoniennes, quitter l’asphalte bitumeux élixir d’Aur noire, vil onguent qu’une vieillesse immature ingurgite et agonise. Pitoyable ris de l’avoir calciné de son sublime été… Ne rien questionner c’est risquer de Tout perdre, sur ton front dégouline [cire] de Gloire perdue, rien ne brûle autant que l’Amour [con tenu], rien ne brûle autant que la Vie [corps rompus].
Vagabond hissant voile sur regard providence, assure rance contre un Néant aux putrides fragrances, éructer l’ondulatoire de l’antre arc en ciel… fermer les yeux, oublier, vivre… pour… toucher encore tes mains nues…
Rien ne brûle… tout effroi… rien n’échoue… Tout échoit….
©Stéphane Chauvet